Absolut

J'villais quand j'avais pas, j'villerai quand j'aurai

J'éteins la lumière sous Absolut, j'esquive la civière, le mal

J'meurs de la soif et la rivière me nargue

Par souvenir du passé, j'comprends l'futur

La passe de la pure, les points de suture, la crasse

Culminant dans l'averse, j'me sens humilié dans la perte

Et la perle c'est la mission, j'ai des pertes de vision

Des guerres, des rixes entre mes personnages

Parfois les pertes me narguent

Villons, après nous penserons, après nous panseront les plaies

J'me lève avec la barre, que lorsque j'ai ma part

Ou lorsque c'est le jour de la paye, et le jour d'après

J'esquive tous les péages, j'esquive tout commérage

J'fais tout au rabais, j'veux tout tout de suite pas après

J'suis à quai, ok avec la mentale

Ok avec tal' que j'ramène

Ok avec l'escalade, les palabres, déballage précis

Quand les kalash décident

Quand les malades s'exibent

J'me cache de la vague, et j'me tâche si ça tape

Oh mon dieu que c'est bon la vie, c'est tout l'contraire de ce que l'ancien m'a dit

C'est tout, et quand j'reste enfermé j'te jure que j'étouffe

Les souvenirs enfouis de la ville, j'épouse

J'écoute personne, j'me doute, j'étonne, j'pousse

J'm'époumonne coute que coûte

J'm'écoute, j'me coûte

La route est longue et quand l'soleil m'épouse j'dois affronter l'ombre

C'est qu'ça coûte à un homme d'affronter son ombre

D'affronter son nom, d'affronter son monde

D'affronter son audit de c'que j'vie

C'est la ville, c'est toujours c'que l'on dit

C'est la vie, c'est toujours c'que l'on fuit

C'est toujours c'que l'on risque, c'est toujours c'que l'on ciblera

A savoir si la suite nous décimera

Ville