Cannes la ville du cinéma

Il pleut sur Paris

Et moi je me souviens de Cannes la ville du Cinéma

La ville lumière

Petit déjeuner sur la terrasse du Carlton

Les croissants chauds ensoleillés

Quelques Starlettes de-ci de-là

Cannes la ville du Cinéma

Les années 60, les Alfa Roméo

Vous ne vous souvenez pas ?

Une mélodie en sous-sol pour les débuts d’un malfrat

Tous ces dollars flottant dans la piscine

C’est quand même triste une fin comme ça non ?

Cannes la ville du Cinéma

Le soleil sur la méditerranée

Le vent dans les voiliers

Une vie en rose et bleu, enfin on disait ça

Et puis Gabin, la voix de Jean à mes oreilles

« écoute moi bien môme, à partir de maintenant on travaille au chrono,

parce qu’une minute d’écart, c’est pas forcément soixante secondes ,

ça peut se transformer en années de placard, crois moi j’connais la question »

La philosophie selon Audiard, il n’avait pas vraiment tort.

Ya qu’à la morale d’une époque une leçon pour les blousons noirs

Mon personnage quoi !

Cannes la ville du Cinéma

Le palais des festivals

Apprendre à monter les marches

J’n’ai jamais vu quelqu’un les descendre

J’les ai monté dix fois sans jamais rien attendre

Redresser le col de mon imper

Marcher dans le petit matin froid en regardant la mer

Surtout ne pas regarder en arrière

Se dire que la gloire n’attend pas

Ni les grands prix, ni les Oscars

Rester un acteur, en être fier

Cannes la ville du Cinéma

Cannes la ville du Cinéma

Cannes la ville du Cinéma