Trait pour trait

(couplet 1)

On me dit que je ressemble à mon père

je sais jamais comment le prendre

il parle bien il a la classe parfois

mais j’aime pas trop quand il élève la voix

on me dit que je ressemble à mon père

et qu’on a tous les deux le coeur tendre

j’ai pris son humour mais parfois

je sais que quand je sens mon coeur qui bat

trop fort j’ai peur de la colère

qui bout en moi et toi papa ?

est-ce que tu la tiens de ton père

est-ce qu’elle te prend de haut en bas ?

si fort elle mord comme une vipère,

d’un coup les coeurs tendres durcissent

est-ce que tu la tiens de ton père ?

est-ce qu’on se la passe de père en fils ?

mais

(refrain)

je te garde toujours sur moi

je te garde toujours sur moi

je te garde toujours sur moi

comme toi tu m’as porté dans tes bras

je te garde toujours sur moi

je te garde toujours sur moi

je te garde toujours sur moi

un peu comme un parfum qui s’en va pas

(couplet 2)

On me dit que je ressemble à ma mère

moi, je sais jamais comment le prendre

elle est si forte, elle est si fière mais

dans ses yeux il y a des reflets de tonnerre

 

on me dit que je ressemble à ma mère

et qu’on a tous les deux le coeur en miettes

qu’on a que les gens qu’on aime en tête

donc on les protège comme des chevaliers

qui courent sans cesse, sans regarder

dans leurs armures d’acier trempé

je sais d'où elle vient ma tristesse maman

t’as la même bien cachée

sous tes fleurs et sous tes rochers

tu la laisses se reposer

mais quand elle gronde les soirs d'hiver

je vois du tonnerre dans tes yeux verts

mais

(refrain)

je te garde toujours sur moi

je te garde toujours sur moi

je te garde toujours sur moi

comme toi tu m’as porté dans tes bras

je te garde toujours sur moi

je te garde toujours sur moi

je te garde toujours sur moi

un peu comme un parfum qui s’en va pas

(outro)

toujours sur moi

tu t’en vas pas

tu t’en vas pas

je te garde toujours sur moi

toujours sur moi

comme toi tu m’as porté dans tes bras

je te garde toujours sur moi

toujours sur moi

un peu comme un parfum qui s’en va pas