Des fantasmes

Une journée me sépare de mon prochain réveil Celui d'aujourd'hui était pire que la veille Doucement se dessinnent l'amertume et l'amer Des miroirs de sable que le vent fout en l'air Des couloirs de silence Des voeux pieux d'abstinence Des promis jurés contractés dans l'urgence Je deviens fou dans cette cage Je me nourris de mirages Il faut que je saute avant le décollage Ouvrir des portes pour changer d'air Disperser mes songes dans l'univers Des images des fantasmes que l'on frôle Des lèvres et des sexes qui s'embrassent aux deux pôles Une journée me sépare de mon prochain sommeil Celui d'aujourd'hui était pire que la veille Je me dilue dans le noir En voyant clair pourtant Que j'étouffe dans ma chair en attendant Que l'espoir se barre de ma tête à présent Car l'espoir je l'emmerde à la lumière du néant Je deviens fou dans ma rage Je me nourris de mirages Il faut que je saute avant l'atterrissage Ouvrir des portes pour changer d'air Disperser mes songes dans l'univers Des images des fantasmes que l'on frôle Des lèvres et des sexes qui s'embrassent aux deux pôles Atendre l'ombre pour s'y retrancher Une existance brève qui ne fait que passer Du haut de l'ornière, s'observer lézardé Il faut que je saute avant l'atterrissage Je m'explore à le torche pour exhumer Ls noirceurs qui en moi sont installées Cette tristesse comence à me courir Il faut que je saute (il faut que je saute) Il faut que je saute Faut il que je saute Avant l'atterrissage?