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ALBUML'apogée (Édition deluxe)Sexion d'Assaut
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Credits

PERFORMING ARTISTS
Adams Diallo
Adams Diallo
Vocals
Barack Adama
Barack Adama
Vocals
Black M
Black M
Vocals
Doomams
Doomams
Vocals
GIMS
GIMS
Vocals
JR O Chrome
JR O Chrome
Vocals
Lefa
Lefa
Vocals
Maska
Maska
Vocals
COMPOSITION & LYRICS
Karim Ballo
Karim Ballo
Songwriter
Mamadou Balde
Mamadou Balde
Songwriter
Stan Kibulu
Stan Kibulu
Composer
PRODUCTION & ENGINEERING
Eric Chevet
Eric Chevet
Mastering Engineer
Yves Boisec
Yves Boisec
Assistant Engineer
Jean Pierre Dréau
Jean Pierre Dréau
Mixing Engineer
Nicolas Sadien
Nicolas Sadien
Recording Engineer
Wati. B
Wati. B
Producer

Lyrics

J'demande une trêve de plaisanterie L'amour est mort au fond d'mon cœur et c'est sa rage qui ressuscite À quoi ça sert d'aimer si c'est pour finir abruti Attendre de l'aide d'un égoïste, j'préfère m'asseoir sur mes soucis J'ai vu des gens que j'aimais me blesser dans mon amour propre Des gens que jamais j'aurais pu décrire ou boycott Gros un tas d'blessures, par conséquent des handicaps J'suis qu'une étincelle dans l'ombre, toi t'en dis quoi J'ai fait des tas de mesures sans pour autant trouver les bonnes Une tonne d'efforts sans pour autant changer la donne J'me suis recroquevillé, trop gaspillé, éparpillé Dans mes délires alcoolisés, claquer des tas d'billets Contraint de dealer, normal quand t'as les poches vides et Tu crèves la dalle mais c'est pas les hyènes qui t'invitent dîner T'allumes un spliff, tu fais ner-tour, le seul qui reste, choqué Par les critiques surtout quand on fait preuve d'un peu de bonté T'es la bonne poire qu'on pense aveugler, qui arrête pas de donner J'veux lâcher prise parce que j'ai les pouces qui arrêtent pas d'gonfler Dans nos ghettos t'es convoité pour ce que tu mets d'côté On t'sollicite quand t'es au top ensuite on t'laisse tomber Té-ma nos rent-ps si ils ont souffert après plusieurs années De loyaux services, on leur a dit de débarrasser l'plancher Que l'Afrique regorge d'indigènes, putain mais qu'est-ce que t'en sais Si l'racisme est d'autant plus noir j'ai pris la peine plancher J'vous en veux grave mais j'ai mes torts Les regrets me rongent de l'intérieur mais j'ferais pas d'excuses à mes profs À défaut d'investigation j'avais souvent des mauvaises notes J'me bousillé sur du sang d'encre sans me soucier d'celui d'ma daronne Issu d'un cœur cagoulé, épuisé vu l'trajet Ni mon reup, ni ma reum sont venus en France pour danser Résident Paris centre, beau quartier Dans un appart' un peu plus grand que ton local poubelle Malgré tout ça, des souvenirs, des beaux j'en garde beaucoup Dis-toi que j'ai du vécu et que la hess ça forge mieux que les coups Maman n'a fait qu'assumer son foyer, anxieuse sans doute Du coup tu nous as quitté sauf que c'était pour toujours Au moins, il reste le daron malgré le choc toujours debout À part ça tu nous manques mais pour le reste on gère, c'est cool Ça blesse évidemment, ça fait toujours d'une pierre deux coups Si j'laisse couler mes larmes j'serais quasi-trempé jusqu'au cou Plus le temps passe et plus j'divague, d'ici cinq ans j'ai plus d'colonne Suis-je né sous une bonne étoile, j'en sais rien j'suis pas astronome Les faits divers se banalisent là, à tel point qu'on en rigole Quand les keufs passent dans les fours, c'est pour ravager la récolte, akhi Des fois j'ai limite envie d'pleurer Quand t'as l'cœur sur la main suffit juste d'un impact pour te l'briser Traumatisé, par l'manque de gentillesse, d'hospitalité Merlich, à la rigueur y a pas d'acquis dans brutalité C'était l'époque où y avait rien donc on faisait tout par nous-même À trop négliger les conseils des grands, regarde où ça nous mène C'était l'époque où j'allais les mains vides à l'école Faut que tu saches petit frère que j'parle à cœur ouvert C'était l'époque où y avait rien donc on faisait tout par nous-même À trop négliger les conseils des grands, regarde où ça nous mène C'était l'époque où j'allais les mains vides à l'école Faut que tu saches petit frère que j'parle à cœur ouvert Un soir d'hiver 90 j'ai posé l'pied à Charles de Gaulle La grand mère restée au bled, j'en ai encore la chaire de poule J'voyais des blancs que quand c'était le Paris-Dakar Et puis de temps en temps j'courais après les camtars Il en fallait peu pour m'arracher un grand sourire Il a fallu que j'vienne ici pour découvrir Qu'il y a plus de sauvages que dans ma brousse J'ai vu des surins dans des trousses Des mecs sereins avoir la frousse Et des sirènes après mes trousses Puis l'sort d'un black à qui on avait dit "va, deviens" La réussite est savoureuse quand tu pars de rien Foutue pièce d'identité, elle sert que lorsqu'on nous contrôle J'en prends le soin et dessus j'roule mes joints C'est le récit d'un jeune black trop stressé, oppressé C'est le récit d'un jeune black trop pressé de s'engraisser Je m'y ferais jamais, c'est comme graille avec leur foutue fourchette Comme 12 heures de travail pour un foutu bout d'chèque À cœur ouvert sans anesthésisie J'préfère vous prévenir, il s'pourrait bien qu'il y ait des odeurs Ces derniers temps il est tout noir, sombre Blessé par des proches qui aimeraient me voir sombrer Et moi j'les aide en me détruisant à petit feu Qui deviendra peut-être une flamme que rien n'pourra jamais éteindre C'est une des nombreuses choses auxquelles je pense Quand j'me retrouve face à moi-même mais jamais quand je danse C'est une des nombreuses choses auxquelles je pense Quand j'me retrouve face à moi-même j'vous fais la confidence Mais j'continue mes virées nocturnes dans l'excès, trimballe ma carcasse Malgré les sarcasmes Re-frè, j'fais flipper mon propre reflet Mon ombre a du mal à suivre, reste bloquée dans les regrets Toujours en retrait C'est pour mieux voir venir les te-traî Immunisé, insensible depuis le lycée Depuis l'époque des Mordacs là où les corps d'hommes forts gisaient Poto, plus j'grandissais, plus mes rêves rapetissaient Pour éviter d'toucher l'plafond j'me serais bien fait amputer Aucune affinité avec ce foutu banquier J'avais à faire à lui que pour me dire que mon compte est bancal La banqueroute, vous avez pas choisi la bonne route Monsieur j'ai l'GP-hess mais l'essentiel c'est d'avoir de bonnes roues C'était l'époque où y avait rien donc on faisait tout par nous-même À trop négliger les conseils des grands, regarde où ça nous mène C'était l'époque où j'allais les mains vides à l'école Faut que tu saches petit frère que j'parle à cœur ouvert C'était l'époque où y avait rien donc on faisait tout par nous-même À trop négliger les conseils des grands, regarde où ça nous mène C'était l'époque où j'allais les mains vides à l'école Faut que tu saches petit frère que j'parle à cœur ouvert
Writer(s): Stany Kibulu, Karim Ballo, Mamadou Balde Lyrics powered by www.musixmatch.com
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