Leila

Leïla, elle vivait la vie comme un rêve Je traversais le temps rongé par l'ennui Danseuse de rue venue d'ailleurs, bohémienne J'avais le vague à l'âme blessé par la vie Versatile, aimante et passionnée à la fois Écorché vif, troublé par la grâce de ses pas et Si différents, tout les séparait mais pourtant Il aura suffit d'un regard pour faire voler en éclat leurs différences Leïla, elle m'a aimée de tout son être Elle me redonne envie, envoûté et heureux Malgré la clandestinité, le regard sur la vie qu'on mène Je chute sous le poids de l'amour, mon cœur s'est arraché Elle semble accepter mais fait semblant parfois Cesser d'apparaître, être celle mais ce sol est hostile et si froid Accepter ses faiblesses Apparaître enfin sans tristesse Leïla me laisse à présent comme une ombre Adieu mes rêves, on l'a chassée d'ici Ça va, ça vient, les gens sont fous mais seul au monde Ne sachant où aller, je ne sais plus qui je suis Hier encore la rue résonnait de ses rires, de ses chants L'exaltation laisse place au silence Je suis marqué par son absence Anéantis par ceux qui pensent dans les limbes ses cris déchirent le silence Elle s'éloigne laissant derrière l'indifférence