Houba

Plutôt qu'de croire au bon dieu qui m'a jamais rendu bienheureux

J'me suis hâté de croire aux sermons de ma guitare

Je me suis dit : « Nom de Dieu, sans lui, j'étais pas si malheureux »

J'avais tôt lieu de croire qu'il aurait voulu m'avoir

Il aurait voulu mes prières et mes genoux dans la poussière

Il voulait mon âme tout entière, elle avait autre chose à faire

J'ai dit : « Mon pote, tu m'auras pas, j'préfère danser le Houbaha »

Houba, Houba, Houbaha, Houba, Houba, Houba, Houba, Houba, Houbaha

Je suis le dieu de pommés et moi, celui des opprimés

Si je n'existe pas, il faudra bien m'inventer

Si vous avez des péchés, des pommiers ou des oliviers

C'est grâce à Dieu le fumier, c'est lui qui les a créés

Il nous a donné la lumière, la Sainte-Croix et la bannière

Et quand à la terre promise, c'est le gâteau sur la cerise

J'ai dit : « Mon pote, tu m'auras pas, j'préfère danser le Houbaha »

Houba, Houba, Houbaha, Houba, Houba, Houba, Houba, Houba, Houbaha

Hou, Houba

Et tous les Dieux sont content, ils rigolent de nous maintenant

Quand on leur a commandé la vie pour l'éternité

Ils se disent : « Par Dieu, on est tombés sur des neuneus »

Allez, allez les gars, les dieux nous auront pas

Et même si les dieux antiques n'étaient pas si vilains que ça

On est pas d'la même boutique, on est pas né pour l'au-delà

On est là que pour le Houbaha

Houba, Houba, Houbaha, Houba, Houba, Houbaha

Houba, Houba, Houba, Houba, Houba, Houbaha