Elles disent (feat. Laura)

REFRAIN 1 :

Elles disent que j’ai des larmes pointées sur le cœur, elles disent que trop souvent j’ai corrompu les mœurs.

Elles disent que je ne tiendrai pas et elles disent que le temps sépare.

Que je resterai sur le seuil,

Que je m’en irai sans faire le deuil.

Que sur la feuille, la gomme effacera.

Que sur ma gueule le temps passera.

Couplet :

Elles m’ont parlé d’amour mais les mots sont comme les lames,

chanté la mélodie mais les maux sont comme des drames .

Jouer aux échecs, je l’ai fait que contre des dames. J’ai plongé dans mes sentiments puis rattrapé par des algues.

Elles m’entourent comme des sœurs mais ne me disent jamais “on prie”. Elles me rappellent bien souvent mes erreurs mais j’ai compris que seules les tours d’horloges finissent par t’aiguiller. Tu pensais faire le singe, lui aussi finit par déguiller.

Elles disent que les gens veulent de l’eau de l’autre de l’au-delà. J’aimerai leur rappeler qu’on ne peut pas garder la peau de l’âme.

Elles m’ont attristé, dépisté cent fois, accusé mes lacunes pour me lister sans foi.

Mais oui c’est un combat même sans les courbatures, beaucoup de ratures, en découdras-tu sans mal et trop d’cassures?

Je suis seul contre dix pensées. Interdiction d’y penser. Il faut prendre position sinon tu vas finir licencier.

Perdre ce courage qui fait l’estime de soi, ne plus rechercher cette paix qui te

laisse libre le soir.

Ne plus te contenter d’un simple souffle qui t’enchantait. Tu n’vois ta vie plus qu’en chantier. Tu perds de vue que l’essentiel, c’est sa création plus que la créature. Toi tu vis en réaction dans le luxe de ta vraie nature.

Elles te chuchotent que rien n’ira sans allier, tu as perdu toute pudeur ; je proclame qu’il va te rhabiller, qu’il va nous rhabiller, peu importe les coutumes nos cœurs sont déchirés mais on a le maître de la couture.

Oui je l’proclame car j’ai des doutes aussi, des cailloux sur ma route Il n'existe pas de bouton "spi".

J’ai besoin de l’dire : d’autres gars sont passés par là et je demande pardon à Dieu jusqu’à en embrasser l’carrelage

Et peu importe l’écart d’âge, on casse des portes sans carnage, on bombe les torses, on tombe les masques, on traine pas dans les parages.

Les barrages, à qui la faute ? elles ou moi ? Un peu des deux j’ai fait des vœux qui ne pouvaient que m’émouvoir.

Tu trouves mes textes un peu tristes mais précieux, ne me montrez par l’Everest, je ne veux voir que les Cieux.

Et même si elles disent : t’es loin du compte, t’es terni , j’éternue peut-être mais il est venu pour les perdus.

J’ai le cul entre deux scènes ; la sainte et la sympathique. Pas besoin d’un trèfle à 4

feuilles le jour de la Saint Patrick.

Que dire de plus que moi et elles font moins ? Je n’compterai pas sur la luxure pour améliorer l’format.

Et j’m’accroche comme un guerrier à sa dernière balle, je me rappelle que dans chaque salle quelqu’un est derrière moi.

Et peu importe ce qui me tire contre les bas-fonds, j’aurai toujours une main tendue dirigée vers le plafond.

Je peins ma vie et me vois imiter l’ange.Je veux toucher l’bonheur du doigt comme une fresque de Michel Ange.

REFRAIN 2 :

Elles disent que j’ai des larmes pointées sur le cœur, elles disent que trop souvent j’ai corrompu les mœurs.

Elles disent que je ne tiendrai pas et elles disent que le temps sépare.

Que je resterai sur le seuil,

Que je m’en irai sans faire le deuil.

Que sur la feuille, la gomme effacera.

Que sur ma gueule le temps passera.