La lune et l'épée

sur toi mes mains deviennent des fragments d'océans

d'où brille une aube verte celle qui brûle en dedans

et je crois que la mort n'est qu'un a l'envers

où viennent s'endormir les baleines en colère

leurs chants se tressent dans nos rêves de tristesse

tant qu'on aura le ciel pour y voir des navires,

des bêtes et des empires,

dans ta main se cache la mer,

la lune et l'épée

que tu plante toujours,

toujours dans mon coeur

Nos secrets dans le noir brûlent sans disparaitre

s'attirent tout les regards, le visages dans la fenêtre

Du dragon violet au ventre tangerine

Qui me tiens le coeur au travers de la poitrine

et son autre main autour du tien

Mais tant qu'on aura le ciel pour y voir des navires

  

des bêtes et des empires,

dans ta main se cache la mer,

la lune et l'épée

que tu plante toujours,

toujours dans mon coeur

et derrière l'enfer,

au travers de nos paumes claires

et pour l'éternité,

dans un théâtre d'ombres,

Nos chairs se font la guerre

Pour amuser l'audience

Et moi,

Je Saigne