Voilà ma vie

Tu revenais d'un pays lointain

La peau tannée, le regard ivre

Le soleil semblait te poursuivre

Tu me racontais les amours libres

D'un lieu où les femmes sans rougir

Se donnent, pour mieux s'appartenir

De ce peuple envoûtant qui

N'a pour hymne que des chansons

Ta peau en garde des frissons

Ici d'ailleurs tu ne resterais guère

Les gens sont tristes à se foutre en l'air

N'est-ce pas la pire des misères?

Voilà ma vie, mon pote

Voilà ma vie, mon pote

Voilà ma vie, mon pote

É a minha vida, amigo

Pourquoi s'infliger les hivers?

Les gens malheureux comme des pierres?

Là-bas il n'y a que du sable, sans blague

C'est vrai qu'il colle à la peau

Et brûle parfois un peu trop

Pour ça on se jette dans les vagues, les vagues

Voilà ma vie, mon pote

Voilà ma vie, mon pote

É a minha vida, amigo

Toi qui sais voyager léger

C'est ainsi que tu repartais

Pour suivre ton éternel été

Et vivre parmi les cigales

Chanter l'amour animal

Au fond, n'est-ce pas le seul qui vaille?

Depuis ma cellule sans barreaux

Aux jours sans couleurs et sans accroc

Que n'ai-je fait ce qu'il faut

Pour être en vie comme mon cher Joe?

Plonger dans la baie de Rio

Parmi d'autres poissons dans l'eau

Voilà ma vie, mon pote

Voilà ma vie, mon pote

Voilà ma vie, mon pote

É a minha vida, amigo

Pourquoi s'infliger les hivers?

Les gens malheureux comme des pierres?

Là-bas il n'y a que du sable, sans blague

C'est vrai qu'il colle à la peau

Et brûle parfois un peu trop

Pour ça on se jette dans les vagues, les vagues

Voilà ma vie, mon pote

Voilà ma vie, mon pote

É a minha vida, amigo

Un jour peut-être j'irai

Construire des châteaux de sable

Un jour j'irai c'est juré

Un mot laissé sur la table

Pourquoi s'infliger les hivers?

Les gens malheureux comme des pierres?

Là-bas il n'y a que du sable, du sable

Du sable, du sable

Du sable, du sable

Voilà ma vie, mon pote

Voilà ma vie, mon pote

É a minha vida, amigo