歌詞

Quand le corps s'efface, que reste-t-il de sa lumière Est-ce-que son ombre laisse une trace avant sa toute dernière prière T'es tu déjà senti bloqué au point de ne plus savoir vivre Impuissant, glacé comme le givre Brisé de l'intérieur, tu n'as plus le contrôle du vent Tu n'sais pas qu'la tempête arrive Mais tout va bien de l'extérieur, à quoi bon se plaindre à autrui On ne peut rien faire d'autre que découvrir qui est de la famille Entre ceux qui ne veulent pas croire la réalité de leurs yeux Ceux qui n'osent pas aller le voir alors qu'il décline peu à peu Alors tu dis qu'il y a pire, c'est vrai Il y a pire que d'arracher, le repère d'un enfant, en train de grandir De le voir perdre l'équilibre, de le sentir déconnecté À ce moment j'te jure t'oublie ces putains d'objets connectés Tu fais l'point avec toi même, et puis tu lui en veux De ne pas avoir pris conscience du temps qu'il restait devant dieux Ça passe par sauts d'humeur, on finissait par s'accuser Le sourire cache la peur et le déni s'est installé Fallait pas en parler, fallait pas en parler C'est la première fois de ma vie, que je voyais mon père pleurer Ma mère se sentait coupable, elle ne voulait pas qu'on voit ça Comment donner de l'aide quand tu en as besoin pour toi Pour toi, pour toi Plus rien n'a de sens, les rôles sont inversés C'est toi, c'est toi C'est toi qui mènes la danse avant même d'apprendre à marcher Pour toi, pour toi Plus rien n'a de sens, les rôles sont inversés Pour moi, pour moi La fin de l'innocence, c'est apprendre à se préserver Effondrement de nos certitudes, vision troublée de nos habitudes L'équilibre est aussi tangible que l'ego dès qu'il se met à basculer Je rêve d'une vie où la mort n'existerait pas Où l'accord des nôtres ne serait pas qu'une question d'intérêt C'est comme s'il y avait du bruit mais que le son ne sonnait pas À force d'ouvrir la porte, tu voudrais qu'elle reste fermée Parce-que l'on n'a pas le choix que d'assumer les gens qu'on aime Le respect c'est le don de soi, quel que soit le problème Quand le corps s'efface, que reste-t-il de sa lumière Est-ce-que son ombre laisse une trace avant sa toute dernière prière Quand le corps s'efface, que reste-t-il de sa lumière Est-ce-que son ombre laisse une trace avant sa toute dernière prière Je baisse les armes, je me confesse J'ai du mal à tout surmonter, et j'ai l'impression qu'on m'oppresse Cacher les choses ne dure que le temps de, refouler ses faiblesses Que les gens gardent leurs pitiés sous forme de piteuse maladresse Quand le corps s'efface, que reste-t-il de sa lumière Est-ce-que son ombre laisse une trace avant sa toute dernière prière
Writer(s): Gregory Francois Lozach, Ludovic Albinet, Jean Philippe Sigmann, Claire Toribio, Hugo Colzi, Marion Lhoutellier Lyrics powered by www.musixmatch.com
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