JE RAME, JE TANGUE

J’aimerais y croire mais l’amour a fait de mon cœur un condamné

J’ai compris qu’il y a toujours une dernière fois, même après tant d’années

Le parfum d’une belle histoire ne dure jamais, l’espoir a fané

J’ai eu mon compte, loin de ceux avec des fées

J’ai versé des larmes et des larmes, j’ai jeté des centaines de bouteilles à la mer

J’ai donné mon âme et l’navire de ma vie sans que personne ne vienne à mon aide

J’me souviens du dernier baiser quand j’me disais qu’enfin je goûte à l’éternel

Pour l’éternel interné sur une terre sans été

J’ai versé des larmes de sang, l’amour m’a réduit en cendre

J’ai cherché des armes blessantes, pour que mon cœur s’défende

J’ai trouvé du charme au temps, il panse les plaies qui s’étendent

Sur l’bateau dl’a vie, je rame, je tangue

J’ai versé des larmes, des larmes de sang

L’amour m’a réduit, m’a réduit en cendre,

J’ai cherché des armes, des armes blessantes

Pour que mon cœur, mon cœur se défende

J’ai trouvé du charme, du charme au temps

Il panse les plaies, les plaies qui s’étendent

Sur l’bateau dl’a vie, je rame, je tangue

J’ai tangué tangué, comment soigner mes maux

J’ai aimé, tant donné, pour des printemps sans roses,

J’attendais, le temps de, voir la beauté de l’aube

Entendez-vous mes cris, les cris de mes névroses

J’y ai cru, cœur déçu, aveuglé par des mots

Un déluge, de blessures, aimer m’a fait défaut

Au début, j’étais dupe, comme le sont les mômes

J’voyais l’amour au cœur du royaume

J’ai versé des larmes de sang, l’amour m’a réduit en cendre

J’ai cherché des armes blessantes, pour que mon cœur s’défende

J’ai trouvé du charme au temps, il panse les plaies qui s’étendent

Sur l’bateau d’la vie, je rame, je tangue

J’ai versé des larmes, des larmes de sang

L’amour m’a réduit, m’a réduit en cendre,

J’ai cherché des armes, des armes blessantes

Pour que mon cœur, mon cœur se défende

J’ai trouvé du charme, du charme au temps

Il panse les plaies, les plaies qui s’étendent

Sur l’bateau d’la vie, je rame, je tangue