ESCLAVE QUI SAIT LIRE

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Chez moi, dans tous les cas, ça rappe avec franchise

No pasarán, insulte des racistes et des fascistes

Qui voudraient qu'tu passes de Jamel à Jean-Marc

Depuis quand doit-on respecter ces gens-là ?

Qui préfèrent invoquer Jeanne d'Arc qu'être tolérants

Des simples d'esprit qu'ils embarquent dans tous leurs rangs

Dont certains portent les casquettes de la Luftwaffe

Qui molestent des humains qui luttent pour des fafs

Des corps sans cœur, prêts à confier leur vie

À une famille qui appelait Hitler « tonton Dolfi »

Faudrait les dédiaboliser via des diapo lissées

Ils visent le chaos tu sais? C'était d'jà l'cas au lycée

Faut qu'le pays sache que ce sont des lâches qui cachent leur visage dans leur marche néo-naziardes

Car ils envisagent pas d'assumer les représailles

Ils veulent pas de métissage dans leur village ni leur paysage

Des médias à la solde des pilleurs de l'Afrique

Le brassage de l'info reste le meilleur des trafics

Ils jouent avec la frustration des plus manipulables

Le mari de Jean-Michel Trogneux rappelle Caligula

Et pourtant c'est toi qu'on traite d'antisémite

Car tu veux que des enfants cessent de mourir en Palestine

Situations oxymorique due au mépris des classes

Mes paroles prennent du poids à cause du régime en place

Petit, sache que ton papa a la haine dans la peau

Veut que la chanteuse de Djadja rentre à Bamako

J'aurais jamais pensé qu'le rap allait nourrir la polémique

Mais bon ils tolèrent Jack Lang et invitent Rachida Dati

Ils pensent qu'au buzz et à leur fiche d'imposition

Ils prétendent faire du rap mais tu sais dans quelle position

Leur hypocrisie me fait vomir et me laisse de marbre

Le combat continue comme ce groupe du Val-de-Marne

C'est pas ma France à moi, cette France profonde

Alors peut-être qu'on dérange mais nos valeurs vaincront

Et si on est des citoyens, alors aux armes la jeunesse

Ma France à moi leur tiendra tête jusqu'à c'qu'ils nous respectent