Lyrics

En des temps où la vie n'était pas que bonheur C'est à dire, en des temps que l'on connaît encore Y vivait une fille au charme de la fleur À la fraîcheur de l'aube qui venait d'éclore Se tenant près du pré, si prête à se prêter À des jeux auxquels nul n'aurait osé songer En ces temps agricoles, elle n'avait qu'une idée Que celui qui s'y colle vienne l'agricoler En des temps où la vie connaissait le malheur C'est à dire, en des temps que l'on ignore encore Y vivait une fille à la franche pâleur Au teint si terne que l'on devinait son sort Attenante au grand immeuble gris bétonné Elle échangeait son corps contre un peu de monnaie En ces temps d'industrie, elle était épuisée De s'être sans répit industrialisée Elle me dit "Tu n'es qu'un jeune et sot garnement Je pourrais être 3 fois celle qui te fait office de maman Rentre donc un peu chez elle et tu reviendras grand Quand la petite hirondelle reverra le printemps Retournant chez ma mère, je revins aux beaux jours Quand s'est enfui l'hiver et que le bourgeon sort Mais à la place où je l'avais trouvée la veille Elle n'avait laissé que le vide et la mort Or inspectant les lieux avec circonspection Je ne trouvai pas trace de l'objet de passion Je fus un peu plus tard contraint de m'aviser Que tendre créature s'était virtualisée Me retrouvant ainsi seul, il ne me restait plus Qu'à prendre la plume et coucher la douleur de n'avoir jamais pu Aimer pour une seconde, un tout petit moment Celle qu'à présent, j'appelle la femme aux mille amants En des temps où la vie fêtera le bonheur C'est à dire, en des temps que l'on attend encore Il y vivra des filles, des charmes et des fleurs Et la fraîcheur de l'aube qui viendra d'éclore Il y vivra des hommes, de l'amour, de l'argent Il y vivra des femmes qui donnent des chants Des chants qu'on chante encore, sans se lasser vraiment Et celui de la femme ayant eu mille amants En des temps où la vie fêtera le bonheur C'est à dire, en des temps que l'on attend encore Il y vivra des filles, des charmes et des fleurs Et la fraîcheur de l'aube qui viendra d'éclore Il y vivra des hommes, de l'amour, de l'argent Il y vivra des femmes qui donnent des chants Des chants qu'on chante encore, sans se lasser vraiment Et celui de la femme ayant eu mille amants
Writer(s): Alexis Jacques Gab Djoshkounian Lyrics powered by www.musixmatch.com
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