Lyrics

Bien sûr il y a les guerres d'Irlande Et les peuplades sans musique Bien sûr tout ce manque de tendre Il n'y a plus d'Amérique Bien sûr l'argent n'a pas d'odeur Mais pas d'odeur vous monte au nez Bien sûr on marche sur les fleurs Mais, mais voir un ami pleurer Bien sûr il y a nos défaites Et puis la mort qui est tout au bout Le corps incline déjà la tête Étonné d'être encore debout Bien sûr les femmes infidèles Et les oiseaux assassinés Bien sûr nos cœurs perdent leurs ailes Mais, mais voir un ami pleurer Bien sûr ces villes épuisées Par ces enfants de cinquante ans Notre impuissance à les aider Et nos amours qui ont mal aux dents Bien sûr le temps qui va trop vite Ce métro rempli de noyés La vérité qui nous évite Mais voir un ami pleurer Bien sûr nos miroirs sont intègres Ni le courage d'être juif Ni l'élégance d'être nègre On se croit mèche on n'est que suif Et tous ces hommes qui sont nos frères Tellement qu'on n'est plus étonnés Que par amour ils nous lacèrent Mais, mais voir un ami pleurer
Writer(s): Jacques Romain G. Brel, Francois Rauber Lyrics powered by www.musixmatch.com
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