Lyrics

Tu n'le reconnais plus faut dire, il a change' Faut dire, il a perdu sa crinie're argente'e Lui qui savait parler ne trouve plus les mots Celui qui naviguait ne verra plus les flots Tu n'le reconnais plus il n'y a pas de question Tu connais la re'ponse c'est e'crit sur son front Une semaine ou deux: Il n'y a rien a' faire Sourire comme l'on peut face a' ce grand myste're Partager en silence le printemps qui revient Te souviens-tu l'enfance? bien sûr qu'il s'en souvient La course en bord de Meuse les anne'es aux longs cheveux Les anne'es creuses, les jours heureux C'e'tait un lit pour trois chanter au coin du feu Lou Reed, Barbara La fume'e dans les yeux Nourrir les orphelins croise's sur votre route Prote'ger les copains coûte que coûte La porte e'tait ouverte a' qui s'e'tait perdu Qui fuyait sa famille à qui n'en avait plus Il y avait eu la guerre et mille et une failles Les pe'res et les me'res un peu comme du be'tail C'e'tait les poches vides, le monde en auto-stop Les lettres envole'es jamais reçu l'enveloppe Pouvoir perdre de vue ceux qu'on ne veut plus voir C'e'tait la liberte' de ne plus rien savoir A chaque jour sa lutte a' chaque nuit son sens Et le droit a' la chute qui fait que l'on avance C'e'tait du bruit dedans c'e'tait du bruit dehors C'e'tait les nuits sans fin a' n'pas être d'accord C'e'tait j'aime quelqu'un et tout se raconter Et du jour au lendemain c'e'tait tout quitter S'retrouver en manifs apre's n's'être plus vu Les enfants ont grandi et vous ne fumez plus Partager en silence le printemps qui revient Te souviens-tu l'enfance? bien sûr qu'il s'en souvient La course en bord de Meuse les anne'es aux longs cheveux Les anne'es creuses, les jours heureux C'e'tait un lit pour trois chanter au coin du feu Fontaine et Higelin La fume'e dans les yeux Nourrir les orphelins croise's sur votre route Prote'ger les copains coûte que coûte E'viter les sanglots e'viter les soupirs Surtout taire les mots que tu voudrais lui dire: Allez viens on sort Viens on va prendre l'air Tu n'es pas encore mort Viens on va s'prendre une bie're Allez viens on s'arrache le lac ou la friterie On s'en va ou' tu veux On roulera dans la nuit Mais tu ne diras rien et vous n'irez nulle part Tu le'veras la main pour lui dire au revoir Il le'vera le poing en souvenir des grands soirs Partager en silence le printemps qui revient Te souviens-tu l'enfance? bien sûr qu'il s'en souvient La course en bord de Meuse les anne'es aux longs cheveux Les anne'es creuses, les jours heureux C'e'tait un lit pour trois chanter au coin du feu Ribeiro, Lavilliers C'e'tait la maison bleue Nourrir les orphelins croise's sur votre route Prote'ger les copains coûte que coûte Prote'ger les copains coûte que coûte Prote'ger les copains coûte que coûte
Writer(s): Noe Preszow Lyrics powered by www.musixmatch.com
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