Lyrics

Les anciens le savaient et même ceux d'avant Comment ils les saignaient, et ce, chaque printemps D'abord les entailler, en respectant le bois Pour que puisse s'écouler, sans causer de trépas (Pour que puisse s'écouler, sans causer de trépas) Siroter le pays, pour se coller à lui Encabaner l'ennui, à l'eau-de-vie de l'arbre Encabaner les nuits, dans l'eau-de-vie d'érable (Encabaner les nuits, à l'eau-de-vie de l'arbre) Quand le sang de la terre coulait suffisamment On vidait les chaudières, dans les tonneaux du temps Sous les cuves de fer, on allumait l'érable Le condamnant à faire, bouillir de ses semblables (Le condamnant à faire, bouillir de ses semblables) Siroter le pays, pour se coller à lui Encabaner l'ennui, à l'eau-de-vie de l'arbre Encabaner les nuits, dans l'eau-de-vie d'érable (Encabaner les nuits, à l'eau-de-vie de l'arbre) Et quand enfin s'étire, la palette des jours Se rythment les souvenirs, se sucrent les amours Évaporant l'hiver, en gardant l'essentiel Réduire les misères, se rapprochant du ciel (Réduire les misères, se rapprochant du ciel) Siroter le pays, pour se coller à lui Encabaner l'ennui, à l'eau-de-vie de l'arbre Encabaner les nuits, dans l'eau-de-vie d'érable (Encabaner les nuits, à l'eau-de-vie de l'arbre)
Writer(s): Dp, Nicolas Boulerice, Simon Beaudry, Andre Brunet, Rejean Brunet, Olivier Demens Lyrics powered by www.musixmatch.com
instagramSharePathic_arrow_out