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Credits
PERFORMING ARTISTS
Renaud
Vocals
Fred Gaillardet
Accordion
Thomas Coeuriot
Acoustic Guitar
Michel Coeuriot
Synthesizer
Thierry Geoffroy
Background Vocals
Zizou Sadki
Contrabass
Raphael Chassain
Percussion
Alan Bourre
First Violin
Anne Gravoin
Violin
Benjamin Ortiz
Violin
Julie Gehan Rodriguez
Violin
Oriane Carcy
Violin
Philippe Morel
Violin
Sébastien Surel
Violin
Arnaud Pienesny
Second Violin
David Braccini
Violin
Hubert Zrihen
Violin
Mathilde Borsarello
Violin
Pauline Lavacry
Violin
Virginie Joseph
Violin
Aude-Marie Duperret
Viola
Cynthia Perrin
Viola
Jean-Michel Lenert
Viola
Michel Nguyen
Viola
Vincent Debruyne
Viola
Cyrille Lacrouts
Violoncello
Jean-Claude Auclin
Violoncello
Jérémy Bourré
Violoncello
Eric-Maria Couturier
Violoncello
COMPOSITION & LYRICS
Jean Ferrat
Songwriter
Michel Coeuriot
Arranger
PRODUCTION & ENGINEERING
Michel Coeuriot
Mixing Engineer
Thierry Geoffroy
Producer
Adil de Saint Denis
Mastering Engineer
François Gauthier
Recording Engineer
Lyrics
Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent
Ils se croyaient des hommes, n'étaient plus que des nombres
Depuis longtemps, leurs dés avaient été jetés
Dès que la main retombe, il ne reste qu'une ombre
Ils ne devaient jamais plus revoir un été
La fuite monotone et sans hâte du temps
Survivre encore un jour, une heure, obstinément
Combien de tours de roues, d'arrêts et de départs
Qui n'en finissent pas de distiller l'espoir?
Ils s'appelaient Jean-Pierre, Natacha ou Samuel
Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vishnou
D'autres ne priaient pas, mais qu'importe le ciel
Ils voulaient simplement ne plus vivre à genoux
Ils n'arrivaient pas tous à la fin du voyage
Ceux qui sont revenus, peuvent-ils être heureux?
Ils essaient d'oublier, étonnés qu'à leur âge
Les veines de leurs bras soient devenues si bleues
Les Allemands guettaient du haut des miradors
La lune se taisait comme vous vous taisiez
En regardant au loin, en regardant dehors
Votre chair était tendre à leurs chiens policiers
Me dit à présent que ces mots n'ont plus cours
Qu'il vaut mieux ne chanter que des chansons d'amour
Que le sang sèche vite en entrant dans l'histoire
Qu'il ne sert à rien de prendre une guitare
Mais qui donc est de taille à pouvoir m'arrêter
L'ombre s'est faite humaine, aujourd'hui, c'est l'été
Je twisterais les mots s'il fallait les twister
Pour qu'un jour, les enfants sachent qui vous étiez
Vous étiez vingt et cent, vous étiez des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiriez la nuit de vos ongles battants
Vous étiez des milliers, vous étiez vingt et cent
Writer(s): Jean Ferrat, Arr. J. Golgevit
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