Étrange qu'à l'heure de faire les comptes
On ait tant de choses à ce dire
On ait tant de choses à s'offrir
Ne crains plus de vendre la mèche
Dès lors plus rien ne nous empêche
De persister sans coup férir
Même s'il faut arroser d'essence
Certains souvenirs qui assaillent
Des trains de sourires qui déraillent
Lorsqu'est venu le temps des larmes
Aucun n'a pu rompre le charme
Aucun n'a pu trouver la faille
On s'est souvent piqués, je sais, sur un fuseau dans un palais
Parfois endormis pour de bon, mais sans jamais filer de mauvais coton
La mélodie de nos erreurs
Ivres de caresses et de coups
N'était pas un air de fanfare
Mais quand je marchais dans le noir
C'est ta main accrochée au fil
Qui m'a sauvé de mon exil
On s'est souvent piqués, je sais, sur un fuseau dans un palais
Parfois endormis pour de bon, mais sans jamais filer de mauvais coton
En tissant les fils de nos toiles
Plus de cent fois sur le métier
On a mis du cœur à l'ouvrage
Les enfants nus sur le rivage
Semblent nous dire qu'ils ont compris
Que le meilleur n'a pas de prix
On s'est souvent piqués, je sais, sur un fuseau dans un palais
Dont on a oublié le nom, mais sans jamais filer de mauvais coton
(Sans jamais filer)
(Sans jamais filer)
Sans jamais filer
Sans jamais filer
Sans jamais filer
Sans jamais filer
Sans jamais filer
Sans jamais filer
Sans jamais filer
Sans jamais filer
