Mes très chères soeurs

L'amour est une prison Cette maîtresse console son amant De la mort de sa femme, larmes Ses dernières forces il lui prend Comme l'homme mûr se jette insistant Sur la virginité de cette fille de 18 ans Mes très chères sœurs Mes très chères sœurs On nous arrache le cœur Mes très chères sœurs Comment n'avoir plus peur S'évader des prisons dans lesquelles nous sommes enfermées Que celles qui s'en sont sorties nous montrent le chemin Tenons nous la main Sans compter, je donne, trop bonne car On nous fait croire amour égal espoir A tous les mensonges qu'on ait gobé, connes Il nous prend toute notre énergie Celle nécessaire à nos rêves, nos envies Plutôt qu'au service de ce mari qui ne se soucie que de lui Mes très chères sœurs Mes très chères sœurs On nous arrache le cœur Mes très chères sœurs Comment n'avoir plus peur S'évader des prisons dans lesquelles nous sommes enfermées Que celles qui s'en sont sorties nous montrent le chemin Tenons nous la main Mes très chères sœurs Ne serions-nous qu'une erreur Tenues coupables De tous les malheurs Nos larmes sont sèches Demain, nous ne serons Plus jamais laissées pour mortes