Lyrics

Stop, les gars eh Bon okay, okay, vous avez gagné Vous avez gagné, hé, hé La différence entre un bougnoul et un bamboula? Bah y en a pas, puisque le bougnoul, il monte pas aux arbres Mais oui, je suis noir mais je suis pas africain Je suis antillais des antilles Je pense qu'il faut laisser notre France à nos français Hé, tu rappes toi? Oui, j'rappe un petit peu Mais depuis quand il rappe le Jean-Michel? Non, non, non, je ne dis pas que les gens de couleurs sont différents Je dis simplement que leur culture est totalement dépassée Les étrangers, moi, ils me dérangent pas Du moment qu'ils restent chez eux Mes cocos, en vous je vois mon caca et Giant Coocoo J'aime pas trop ces habits mais sur vous ça va Une odeur de cul, ça cocotte, mon majeur vous fait coucou L'affiche si je devais m'habiller comme ça Vous sortez de votre cocon, une invasion à la cocoon La rap-dance bizarre mais vous avez ça dans la peau Le pire c'est que vous êtes kiffés par mes blanches coucounes Le sport, la chanson, vous êtes forts en tout, c'en est trop Ah, ouh, he, ya he, ya he Ah, ouh, he, ya he, ya he Plus de 400 ans d'esclavage, ça ne leur suffit pas et le résultat À l'aube du nouveau millénaire règne encore le même climat La violence n'est plus physique, elle est morale et de surcroit De jours en jours elle accroit, le peuple noir en est la proie Vous n'êtes supérieurs en quoi que ce soit Si oui en quoi? J'crois vos esprits sont trop étroits Car nous sommes quasiment tous similaires Mais en perpétuelle guerre, cela à cause d'une différence d'épiderme Il y a de quoi se faire du souci Quant au devenir de l'homme sur la planète À commencer par ce pays Dans lequel je vis, où l'on cultive la différence Laissant l'unité dans l'oubli Il y a de quoi se faire du souci Quant au devenir de l'homme sur la planète À commencer par ce pays Dans lequel je vis, où l'on cultive la différence Laissant l'unité dans l'oubli Pourquoi être l'inspecteur Maigret? Pour savoir qui me vole, qui m'agresse Ce sont toujours ces maghrébins L'économie de la France est maigre, eh ben C'est de la faute de ces bougnouls Cet été au camping j'ai mis l'grapin sur un d'ces oufs qui allait prendre mon grille-pain On est barge, hein? On en héberge un Et c'est toute une famille qui se ramène avec des moutons qu'ils égorgent Un matin je voudrais me lever sans qu'il y ait tous ces boutons Histoire d'être seul ici (oui) C'est pour cela que je sollicite le national front Pour nettoyer ce que salissent ces hystériques qui n'ont pas mon teint Bleu, blanc, rouge, moi de mon temps, de mon temps Y avait moins d'Cheb Khaled et beaucoup plus d'Yves Montand Alors toi t'es con, puis t'es laid Comme eux ceux qu'aiment pas les bicots, buttez-les Tous illico foutez-les par terre puis tous piétinez-les T'facon l'raciste, c'est les gars borgnes et qui aiment pas Rachid Ça joue le fasciste mais, crois-moi dans le fond ça kiffe l'huile d'arachide Et je parie qu'à la récré c'était la même, à l'époque de l'hiver à l'été, la même T'alertais le maitre pour t'plaindre sans cesse de Kamel Maintenant t'apprécies Khaled, mais quand on t'tapes tu scandes "à l'aide" Désolé mais, j'ai du mal à croire qu'en fait Aicha, tu la trouvais pas laide On sent l'malaise dès qu't'ouvres la bouche, y a qu'des conneries, des foutaises Jette-toi d'une falaise car quand t'es là, j'suis mal à l'aise C'est simple, c'est simple, tu ne peux pas avoir le beurre, l'argent du beurre La beurette, sa bonne humeur et en plus qu'on t'accueille avec un sourire balaise Il y a de quoi se faire du souci Quant au devenir de l'homme sur la planète À commencer par ce pays Dans lequel je vis, où l'on cultive la différence Laissant l'unité dans l'oubli Il y a de quoi se faire du souci Quant au devenir de l'homme sur la planète À commencer par ce pays Dans lequel je vis, où l'on cultive la différence Laissant l'unité dans l'oubli Les problèmes raciaux sont si denses Que mon esprit suit un mauvais chemin et font que je suis raciste Alors je n'aime ni toi, ni tes femmes, ni tes gosses, gars ni que tu me kiffes Ni que tu kiffes mon béret t'as vu T'as vu comment tu pues, quand tu cavales derrière moi T'as vomment tu sues, 1001 nuits dans mes ve-ca, n'y pense pas Car tu sais, chez moi ils pensent tous comme ça, ça fait mal Un coup de pied dans la figure, j'en sais quelque chose Dans la police, ils assurent, pour moi les blancs sont tous mauvais Et c'est toujours les mêmes qui paient Réaction hostile quand je tends la main Je ne comprends pas, je retenterai demain Je ne suis qu'un babtou, sur ma peau ça gaze partout On base tous les mots, vices, fléaux sur moi, tout y passe, tout Si je respecte un minimum ma race, ça t'agresse Je prends le risque que tu m'terrasses Quand je respecte un maximum ta race tu m'agresses Il ne me reste même plus de race Que veux-tu que je fasse? T'aimerais bien que j'efface tout, comme par tour de magie T'imagines changer tout, du tout, tout autour de toi, moi sans atout Mais, t'auras pris la place du sale babtou Il y a de quoi se faire du souci Quant au devenir de l'homme sur la planète À commencer par ce pays Dans lequel je vis, où l'on cultive la différence Laissant l'unité dans l'oubli Il y a de quoi se faire du souci Quant au devenir de l'homme sur la planète À commencer par ce pays Dans lequel je vis, où l'on cultive la différence Laissant l'unité dans l'oubli
Writer(s): Samuel Babatunde Adebiyi, Silvere Johnson, Cedric Jean Belise, Arnaud Pierre Joel Codet, Khalid Dehbi, Georges Gaston Jeannot, Fabien Vincent Philetas, Mehdi Felicite, Gerard Desire Nubul Lyrics powered by www.musixmatch.com
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